9 octobre 2025 : « Quels rapports hommes / femmes après #MeToo ? »

Voici la vidéo en replay sur YouTube :

Ces dix dernières années, le mouvement #MeToo a représenté un tournant dans la représentation des rapports hommes/femmes dans la société et dans l’Église. L’ampleur de la prise de parole des femmes pour dénoncer les violences dont elles sont victimes – depuis le harcèlement, jusqu’au viol et au meurtre – fut une onde de choc dans nos sociétés occidentales où l’égalité entre les hommes et les femmes semblait une idée acquise. Il fut l’occasion de prendre connaissance d’une multitude de récits, de témoignages bouleversants, et révélait alors, comme un cri, la réalité sociale ordinaire d’un système de domination et d’abus de pouvoir dont les femmes ne souhaitent plus être les victimes passives et honteuses.

Le mouvement #MeToo fut la première étape nécessaire vers une prise de conscience personnelle et politique pour tous ceux qui ont tendance à minimiser ces faits, et en premier lieu les auteurs de ces violences ainsi que les témoins qui cautionnent leurs actes par le mépris ou l’indifférence. Il appelle un travail de la justice pour établir la gravité des faits, ainsi qu’un travail d’éducation qui nous concerne toutes et tous. Nous savons à quel point cette tâche est difficile, principalement parce qu’elle doit vaincre des représentations sociales ancestrales.

Pour nous éclairer sur les transformations induites par ce mouvement, que ce soit dans la société, dans l’Église et dans la littérature, la soirée a été animée par Nathalie SARTHOU-LAJUS avec les interventions de :

  • Camille de Villeneuve, philosophe et romancière. Elle est l’autrice de nombreux articles dans la revue Études sur l’évolution du féminisme et des rapports hommes/femmes depuis #MeToo jusqu’au procès Mazan. Dans ses romans, Le dernier torero (Gallimard, 2023) ou Lis Lénine (Gallimard, 2025), on rencontre des personnages de femmes puissantes au féminisme radical et controversé : Sandra, une des rares toreras, ou bien Assya, écrivaine d’icône ukrainienne, membre d’une organisation (les Felin) en hommage au mouvement des Femen.
  • Alexis Jenni, romancier et essayiste. Il est l’auteur de nombreux romans où reviennent les questions de l’évolution des rapports hommes/femmes, et des représentations du masculin et du féminin, en particulier La beauté dure toujours (Gallimard, 2021). Son dernier essai, Suivre Laureline (Premier Parallèle, 2025), est un témoignage sur la construction chez un adolescent du désir masculin hétérosexuel pour des femmes indépendantes.
  • Paule Zellitch, présidente de la conférence des baptisé.e.s, qui a succédé à Anne Soupa.



5 juin 2025 : « Léon XIV, un nouveau pape : quels enjeux géopolitiques et pour l’Église ? »

Voici la vidéo de la soirée accessible en replay sur YouTube :

En cliquant sur le lien qui suit, vous trouverez dans un nouvel onglet la présentation de Charles Mercier que vous pourrez consulter en parallèle de la vidéo YouTube :

https://ethiquepublique33.org/wp-content/uploads/2025/06/Presentation-CM.pdf

  • Vous pouvez télécharger l’affiche suivante :

Soirée animée par Nathalie SARTHOU-LAJUS.

Avec les interventions de :

  • Isabelle de GAULMYN, journaliste à France Culture
  • François EUVÉ, théologien et rédacteur en chef de la revue Études
  • Céline BÉRAUD, sociologue des religions à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales
  • Charles MERCIER, historien à l’université de Bordeaux

Face au cynisme assumé des nouveaux « conquistadors » de la tech et de la politique, le doux regard du nouveau pape remplit d’espérance, alors même qu’on ne connaît pas encore bien son tempérament et les orientations de son pontificat. Faire davantage connaissance avec Léon XIV et les différents chantiers où il est attendu, tel est le but de cette soirée du prochain « Jeudi d’éthique publique ».

Dans un monde chaotique, où la guerre et l’exaltation de la force reviennent au premier plan, on s’interrogera sur le poids géopolitique du nouveau pape américain, aussi bien face à Donald Trump, qu’en Ukraine, au Moyen-Orient ou en Chine. Quels seront les équilibres à préserver dans un nouvel ordre mondial, ainsi qu’au sein d’une Eglise catholique dont la vitalité s’est déplacée du Nord au Sud et qui doit faire face à la montée en puissance des protestants évangéliques ?

Le choix du nom de Léon XIV est en soi programmatique et l’inscrit dans la filiation de celui qui a publié « Rerum novarum », la première encyclique dédiée aux questions sociales. François a enrichi la doctrine sociale de l’Eglise d’une conscience écologique déterminante. Quels seront les nouveaux chantiers sociétaux de Léon XIV ?

Le combat que le nouveau pape entend mener contre le mal, ainsi qu’il l’a répété lors de sa première apparition publique, commence en premier lieu par l’affrontement des ennemis intérieurs. La lutte contre ce qui a permis aux prédateurs sexuels et spirituels de prospérer en toute impunité en son sein, est la condition première pour que l’Eglise retrouve sa crédibilité et son audace. A cet égard, comment Léon XIV poursuivra-t-il la réforme de la Curie ? Quelles responsabilités les femmes pourront elles tenir ?




13 février 2025 : « La technologie nous aliène-t-elle ? »

Voici l’affiche de la soirée :

Le changement technologique semble de plus en plus rapide et l’émergence de l’intelligence artificielle semble accélérer ce mouvement.

  • Ce changement nous libère-t-il ou nous asservit-t-il ?
  • Entraîne-t-il une déshumanisation, accélérée par la pression économique ?
  • Va-t-il faire disparaître la créativité humaine ?
  • Que fait-on de cette évolution pour qu’elle devienne un progrès pour l’humain ?

Telles sont les questions auxquelles nous avons tenté de répondre au cours de cette soirée.

Avec les interventions de :

  • Natacha Vas-Deyres, agrégée en lettres modernes. Docteur en littérature française, francophone et comparée. Spécialiste de la littérature d’anticipation, de science-fiction et d’utopie. Chargée de cours à l’université Bordeaux Montaigne. Chercheuse associée à l’université Bordeaux Montaigne.
  • Nicolas Rougier, directeur de recherche à l’INRIA, à l’institut des maladies neurodégénératives (IMN), chercheur en neurosciences computationnelles.
  • Patrick Chastenet, professeur émérite en science politique à l’université de Bordeaux et président de l’Association internationale Jacques Ellul. Il a publié une vingtaine d’ouvrages dont Introduction à Bernard Charbonneau, (La Découverte, 2024), Les racines libertaires de l’écologie politique (L’échappée, 2023), Introduction à Jacques Ellul (La Découverte, 2019). Il collabore à diverses revues dont Etudes.

Soirée animée par Étienne Morin, enseignant à l’IEP de Bordeaux.

Soirée organisée par la revue Etudes, en partenariat avec :

  • le Lycée Saint Genès,
  • la Maison Saint-Louis Beaulieu,
  • les Chemins ignatiens en Bordelais,
  • la paroisse Notre Dame des Anges,
  • l’établissement Saint Joseph de Tivoli,
  • les Amis aquitains des Semaines Sociales,
  • la communauté jésuite de Bordeaux.



12 décembre 2024 : « Quelle politique du logement en Nouvelle-Aquitaine ? »

Pour voir en replay cette soirée :

Soirée animée par Thierry Balu, membre des Semaines Sociales d’Aquitaine.

Avec les interventions de :

  • François-Xavier Leuret, directeur de la Cohésion et des Initiatives Territoriales à la DATAR Nouvelle-Aquitaine, professeur associé à l’Institut d’Aménagement, de Tourisme et d’Urbanisme (Université Bordeaux-Montaigne),
  • Véronique de Poncheville, porteuse du projet SARAH d’habitat participatif,
  • Abdel Eddaoui, directeur général de Jeunesse Habitat Solidaire, représentant de l’Union Professionnelle du Logement Accompagné auprès du Conseil Régional de l’Habitat et du Logement,
  • Muriel Boulmier, présidente de l’Union Régionale HLM Nouvelle-Aquitaine, conseillère régionale Nouvelle Aquitaine.

Chute du nombre des transactions et des mises en chantier dans l’immobilier, insuffisance de la production de logements sociaux, étudiants en galère pour poursuivre des études à Bordeaux, faute de logement, familles en difficulté pour la même raison, éviction des classes moyennes et populaires des centres-villes, mutation du parc locatif vers la location touristique de courte durée, rénovation énergétique des passoires thermiques … .

Pour prendre la mesure de tous ces défis, les jeudis d’éthique publique consacrent leur prochaine soirée à la question du logement en Nouvelle-Aquitaine :

  • Comment favoriser l’accès à un logement pour tous, en particulier les personnes et ménages les plus fragiles ?
  • Comment aller vers des modes d’habitat plus inclusifs et contribuer à la mixité sociale ?



10 octobre 2024 : « Quelle nouvelle place pour les citoyens en démocratie ? »

Pour voir en replay la soirée, cliquer sur ce lien :

Avec les interventions de :

  • Gilles Gressani, ancien élève de l’ENS, historien, directeur de Grand Continent et président du Groupe d’études géopolitiques.
  • Nicolas Roussellier, ancien élève de l’ENS, historien, spécialiste d’histoire politique, maître de conférences à Sciences Po Paris. Dernier ouvrage : La Force de gouverner : le pouvoir exécutif en France (XIX e  – XXI e  siècles), Paris, Gallimard, coll. « NRF Essais », 2015, 827 p.
  • Vincent Tiberj, professeur des universités, politiste, spécialiste de sociologie électorale, chercheur au centre Emile Durkheim et délégué recherche à Sciences Po Bordeaux. Dernier ouvrage : La Droitisation française, mythe et réalités, Paris, Presses universitaires de France, 2024

Alors que l’Histoire s’accélère, les citoyens de nos démocraties occidentales croient de moins en moins à l’existence d’un homme providentiel qui détiendrait la solution à tous leurs problèmes. Enfin, l’idée de se prononcer uniquement tous les cinq ans sur les grandes orientations de la politique du pays leur paraît obsolète. On constate ainsi une désaffiliation croissante par rapport aux partis et aux élections, qui fait qu’il y a de moins en moins de militants ou qu’il ne reste plus que les militants les plus radicalisés. De nombreux citoyens ont le sentiment qu’il n’y a plus un seul parti qui puisse représenter leur identité électorale, ce qui accélère l’abstention ou le vote de protestation. Résultat : le Congrès américain est bloqué depuis des décennies, de même qu’il n’y a plus de majorité à l’Assemblée nationale en France, comme dans toutes les grandes démocraties.
Face à cette crise de la démocratie représentative, les revendications de démocratie directe progressent et apparaissent comme l’occasion de donner un second souffle à nos démocraties. Lors des manifestations des gilets jaunes, alors que les problèmes étaient d’abord d’ordre socio-économique, la première revendication fut le référendum d’initiative
populaire. On veut pouvoir se prononcer directement sur les grands choix de société.

  • Quels sont les différents outils de la démocratie directe ?
  • Dans quelles mesure la démocratie directe est-elle une solution face à une abstention ou à un vote de protestation de plus en plus problématiques ?
  • La multiplication des conventions citoyennes (sur le climat, sur la fin de vie…) ne renforce-t-elle pas le sentiment de frustration et de l’inutilité des débats quand elles ne débouchent pas sur le vote de nouvelles lois ?
  • Dans quelles mesures la délibération collective et le vote mettent-ils le citoyen en situation de responsabilisation ?



18 janvier 2024 : « Israël et la démocratie : quel avenir ? »

Voir l’affiche de la soirée

La soirée a été animée par Nathalie SARTHOU-LAJUS, rédactrice en chef adjointe de la revue Études

Avec les regards croisés de :

  • Samy COHEN, politologue spécialiste d’Israël (Israël, une démocratie fragile, Fayard)
  • Pierre BLANC, géo-politologue spécialiste du Moyen-Orient (Le Moyen Orient, idées reçues sur une région fracturée, éditions Autrement)
  • Valérie ZENATTI, d’une écrivaine, scénariste et traductrice d’Aharon Appelfeld (Qui-Vive, éditions de l’Olivier)

Avant même l’agression du 7 octobre, la société israélienne apparaissait très divisée. Israël venait de vivre dix mois de conflit avec d’énormes manifestations contre « la réforme judiciaire » du gouvernement Netanyahou. La guerre a-t-elle mis fin à ces divisions et à ces clivages idéologiques ? Pourquoi la démocratie est-elle fragile et aisée à déstabiliser en Israël ? La présence de plus en plus importante des sionistes religieux et des religieux ultraorthodoxes dans le gouvernement est-elle compatible avec l’Etat de droit et la démocratie en Israël ?

L’avenir d’Israël et de la démocratie semble plus que jamais lié à la question palestinienne et à une pratique coloniale irrésolue. L’indignation à mesure que les victimes civiles palestiniennes se multiplient dans des proportions indécentes, que les violences gagnent en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, isole de plus en plus Israël sur la scène géopolitique internationale. Existe-t-t-il en Israël, des voix encore favorables à un règlement pacifique du conflitAssiste-t-on à une évolution en miroir de l’islamisation de la cause palestinienne et d’une radicalisation du sionisme religieux ?

Comment la littérature enregistre-t-elle ces bouleversements de l’histoire ? Par-delà les clivages idéologiques qui incitent à choisir un camp, comment l’écrivain peut-il rendre compte des déchirures d’un conflit, d’une culture de la démocratie qui est loin d’être partagée par tout le monde à l’intérieur d’Israël et d’un judaïsme lui-même morcelé ?

Soirée organisée par la revue Etudes, en partenariat avec :

  • l’Institut Supérieur de Formation de l’Enseignement Catholique,
  • le Lycée Saint Genès,
  • la Maison Saint-Louis Beaulieu,
  • les Chemins ignatiens en Bordelais,
  • la paroisse Notre Dame des Anges,
  • l’établissement Saint Joseph de Tivoli,
  • les Amis aquitains des Semaines Sociales,
  • la communauté jésuite de Bordeaux.



19 octobre 2023 : « La mixité sociale à l’École, utopie ou projet ? »

Cette soirée a eu lieu à l’Institut Supérieur de Formation de
l’Enseignement Catholique (ISFEC François d’Assise)
Campus François d’Assise
2 allée Marianne-Loir
33800 BORDEAUX

Cliquer pour voir en replay la soirée

Téléchargez l’affiche de la soirée

La mixité sociale à l’École- publique et privée sous contrat- est un des facteurs clés de la lutte contre les inégalités liées aux déterminismes socio-culturels. Pourtant cette mixité est en recul depuis plusieurs années et de nombreux observateurs diagnostiquent une dynamique de ghettoïsation scolaire. Quelles mesures seraient à prendre pour aller au-delà des bonnes intentions et faire en sorte que chaque élève trouve à l’École un véritable chemin de réussite ?

Soirée animée par Agnès Auschitzka, journaliste et conférencière

Avec les interventions de

  • Farah Benzaïdi, Proviseure du lycée François Mauriac (Bordeaux), membre du groupe académique Laïcité et valeurs de la République
  • Louis Lourme, Chef d’établissement de Saint-Joseph de Tivoli à Bordeaux, chercheur associé en philosophie politique à l’Université Bordeaux Montaigne
  • François Dubet, Sociologue, professeur émérite à l’Université de Bordeaux, directeur d’études à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales
  • Philippe Delorme, Secrétaire général de l’Enseignement catholique

Soirée organisée par la revue Etudes, en partenariat avec :

  • l’Institut Supérieur de Formation de l’Enseignement Catholique,
  • le Lycée Saint Genès,
  • la Maison Saint-Louis Beaulieu,
  • les Chemins ignatiens en Bordelais,
  • la paroisse Notre Dame des Anges,
  • l’établissement Saint Joseph de Tivoli,
  • les Amis aquitains des Semaines Sociales,
  • la communauté jésuite de Bordeaux.



25 mai 2023 : Quelle politique d’accueil pour les migrants ?

Cette soirée d’éthique publique de Bordeaux a eu lieu le jeudi 25 mai 2023 de 19h30 à 21h

au lycée Saint Genès 160 rue Saint-Genès – 33000 Bordeaux

Cliquer pour voir la soirée en replay

Le thème a été : « Quelle politique d’accueil pour les migrants ? »

Nous avons réfléchis sur les grandes orientations des politiques d’accueil pour les migrants, alors que les conflits aux portes de l’Europe, les crises économiques et environnementales sont autant de facteurs de hausse des immigrations :

  • Il paraît difficile de s’interroger sur les politiques d’accueil des migrants à l’échelle nationale sans tenir compte du climat européen : comment est-on passé d’un discours politique d’hospitalité (Merkel en 2016) à l’inquiétude face au « flux migratoire » (Macron en 2021) qui domine aujourd’hui ?
  • La guerre en Ukraine a-t-elle changé la politique d’accueil en Europe ? 
  • Quelle part la France a-t-elle prise dans cet accueil des Ukrainiens ?
  • A l’échelle nationale, comment se répartit l’accueil des migrants et quels sont les dispositifs d’intégration existants ?
  • Quels sont les problèmes posés par la concentration des populations d’origine immigrée sur certains territoires – les tensions au niveau des infrastructures, du logement, de l’école ?
  • Comment l’immigration et l’intégration sont-elles reliées au travail, notamment avec la proposition, dans le projet de nouvelle loi, de la création de titres de séjour pour « les métiers en tension » ?

La soirée a été animée par Nathalie Sarthou-Lajus, rédactrice en chef adjointe de la revue Études

Avec les interventions de :

  • Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), auteur du Grand dérangement. L’immigration en face (Gallimard, « Tracts », n° 22, 2020)
  • Philippe Rix, directeur général du diaconat de Bordeaux
  • Matthieu Tardis, chercheur, responsable du Centre de l’immigration et de la citoyenneté à l’Institut français des relations internationales (Ifri), jusqu’en février 2023
  • et Pierre Vermeren, historien et essayiste.

Soirée organisée par la revue Etudes, en partenariat avec :

  • le Lycée Saint Genès La Salle,
  • la Maison Saint Louis Beaulieu,
  • les Chemins ignatiens en Bordelais,
  • la paroisse Notre Dame des Anges,
  • l’établissement Saint Joseph de Tivoli,
  • les Amis aquitains des Semaines Sociales,
  • la communauté jésuite de Bordeaux.



16 mars 2023 : Le « retour du religieux » chez les jeunes ?

Au début de l’année 2023, le chant chrétien « Comment ne pas te louer ? » devenait viral sur « Tik-Tok », un réseau social très populaire chez les 15-30 ans, où le religieux prend de plus en plus de place. D’autres phénomènes, comme l’augmentation, dans les sondages d’opinion, de la croyance dans une vie après la mort chez les 18-29 ans ou l’accroissement du nombre de conversions à l’orée de l’âge adulte, accréditent l’idée d’un « retour du religieux » chez les jeunes. S’agit-il d’une bulle médiatique ou d’une vraie tendance, et si c’est le cas quelles formes prend-elle dans les différentes confessions ?

Pour mieux comprendre l’évolution du rapport des jeunes aux religions et à la laïcité, les jeudis d’éthique publique ont accueillis quatre invités de moins de trente ans, respectivement juif, musulman, protestant évangélique, et catholique :

  • Hachem Benissa, doctorant dont la thèse porte sur l’expérience de la différence culturelle et religieuse des étudiants étrangers à l’université de Bordeaux et à l’université Laval de Québec.
  • Jean-Baptiste Martinet, étudiant en théologie et pasteur pour les jeunes à l’Église Momentum de Bordeaux
  • Alix Remy, vice-présidente de l’association inter convictionnelle de jeunes Coexister

Débat animé par Charles Mercier, historien.




    19 janvier 2023 : Bifurcation écologique : vers où ?

    Cliquer pour regarder en replay la soirée de ce jeudi 19 janvier 2023 sur YouTube

    Si tout le monde est à peu près d’accord pour dire qu’un changement radical dans notre façon de vivre est nécessaire, la mise en œuvre d’une bifurcation économique et sociale est particulièrement difficile à réaliser.

    Pour éclairer cet enjeu, lors de cette soirée du 19 janvier 2023, Etienne Morin a animé un débat avec :

    • Emmanuelle Huet, diplômée de l’ESSEC (2018), « bifurqueuse », membre du collectif « Pour un réveil écologique », consultante en transition bas carbone
    • Cédric Ghesquières, polytechnicien, en charge de la transition écologique et de la préservation des ressources environnementales de Bordeaux Métropole
    • Laura Morosini, co-fondatrice d’Église verte, directrice Europe du Mouvement Laudato Si, accompagnatrice d’organisations dans la mise en œuvre de la transition écologique
    • et Lucile Schmid, cofondatrice et responsable du think tank «La fabrique de l’écologie»,  qui intervient fréquemment sur France 5 ou sur Arte.

    Tous les quatre ont pu nous expliquer comment ils agissent de façon globale et de façon locale dans cette bifurcation écologique indispensable et urgente.

    La soirée s’est déroulée au

    Lycée Saint Genès 160 rue Saint Genès 33800 Bordeaux

    Soirée organisée par la revue Etudes, en partenariat avec :

    • le Lycée Saint Genès,
    • la Maison Saint-Louis Beaulieu,
    • les Chemins ignatiens en Bordelais,
    • la paroisse Notre Dame des Anges,
    • l’établissement Saint Joseph de Tivoli,
    • les Amis aquitains des Semaines Sociales,
    • la communauté jésuite de Bordeaux.

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